Le ministère chargé du développement à la base a célébré ce 8 mars 2024, la journée internationale de la femme avec les groupements d’épargne et de crédit de l’ANADEB. Placée sous le thème « Investir en faveur des femmes : renforcer l’inclusion financière et la participation des femmes à la vie publique et politique », l’évènement a été marqué par (3) trois communications.
La première, « Historique de la journée du 8 mars et prise en compte de la dimension du genre », a offert une rétrospective sur l’historique de la journée du 8 mars, soulignant l’impératif de prendre en compte la dimension du genre dans toutes les sphères de l’existence sociale. Cette analyse historique teintée de nuances politiques a rappelé l’urgence de transcender les barrières culturelles et structurelles pour parvenir à une véritable égalité des sexes.
La deuxième communication qui a eu pour thème « Investir en faveur des femmes : renforcer l’inclusion financière », a plaidé en faveur d’un investissement conséquent pour renforcer l’inclusion financière des femmes. Au Togo, cette inclusion financière connaît l’engagement du chef de l’État qui ne ménage aucun effort pour promouvoir le genre féminin et assurer un minimum vital à tous les citoyens. C’était le lieu pour les panelistes de revenir sur les difficultés d’accès des femmes aux ressources financières d’une part, et d’inviter celles-ci à participer à la vie politique de notre pays d’autre part.
Enfin, la troisième communication qui a porté sur le thème « Renforcer la participation des femmes à la vie publique et politique ». Il a également mis un accent sur l’implication de la femme dans la vie politique et publique de son pays.
Le Togo a réalisé un progrès exceptionnel en matière de droits et d’investissement, le plaçant au sommet des pays réformateurs en Afrique. Selon le rapport Women, Business and Law 2024 publié par la Banque mondiale, le Togo obtient un score global de 97,5 sur 100, le plus élevé parmi les économies africaines. Ce score remarquable positionne le Togo à la première place sur le continent africain et à la 19e place mondiale dans ses efforts pour éliminer les obstacles juridiques et réglementaires à l’emploi et à l’entrepreneuriat des femmes. Le pays a atteint des scores parfaits (100 sur 100) dans presque tous les indicateurs mesurés, notamment la mobilité, le lieu de travail, le salaire, le mariage, l’entrepreneuriat, les actifs et la pension.
Dans son discours, le directeur de cabinet, représentant de madame la ministre du développement à la base, a rappelé que ces résultats sont à mettre à l’actif du chef de l’État, SEM Faure Essozimna Gnassingbé. « Toutes ces avancées sont à mettre au crédit du chef de l’État, dont le leadership éclairé a permis au gouvernement de prendre des mesures décisives pour renforcer les droits des femmes, promouvoir leur participation à la vie publique et politique et créer un environnement propice à leur épanouissement professionnel », a-t-il déclaré.