Un nouveau projet de financement naît au Togo. Il s’agit du Projet d’Accompagnement des Jeunes hommes et femmes entrepreneurs sur les chaînes de valeurs créatrices d’emplois (PAJEC). Il a été lancé officiellement lundi à Lomé par Mazamesso Assih, ministre du développement à la base, de l’inclusion financière, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes. Ce projet, financé à hauteur de 28 milliards, a pour objectif de promouvoir la croissance inclusive et la création d’emplois décents pour les jeunes.

Ce projet, financé à hauteur de 28 milliards de FCFA, vise à promouvoir la croissance inclusive et à créer des emplois décents pour les jeunes. Parmi ces fonds, 15 milliards de FCFA proviennent de la Banque Africaine de Développement (BAD), sous forme de dons à 82 % et de prêts à 18 %. Le gouvernement togolais contribue quant à lui à hauteur de 3,411 milliards de FCFA.
L’Agence de développement des très petites, petites et moyennes entreprises (ADTPME) est chargée de la mise en œuvre de ce projet pour une durée de 5 ans. Il est question de réduire la pauvreté à travers le développement des compétences entrepreneuriales et l’accès aux services financiers et non financiers.
“Le gouvernement est conscient des défis auxquels les jeunes sont confrontés. Nous savons que l’accès au financement, au marché et aux compétences est essentiel pour la réussite de leurs projets. C’est pourquoi, à travers le PAJEC, nous mobiliserons des partenariats avec le secteur privé, des institutions financières et des organisations internationales pour leur offrir un soutien efficace et durable”, a indiqué Mazamesso Assih.
PAJEC avec le soutien de la BAD
Le PAJEC couvre les 5 régions économiques du pays et se met en œuvre suivant la stratégie des chaînes de valeurs dans des secteurs tels que l’agrobusiness, le transport et la logistique.
Les entreprises ciblées sont les TPME de production des biens ou des services marchands, telles que définies par la Charte des TPME du Togo. On y trouvera des primo-entreprises, des coopératives ou organisations paysannes et des entreprises établies ou nouvellement créées.
L’impact attendu à long terme du projet est la réduction de l’incidence de pauvreté et des taux de sous emplois et d’emplois vulnérables parmi les jeunes et les femmes, à l’horizon 2028.
A terme, 9230 TPME, toute catégorie confondue seront insérées dans des chaînes de valeurs et appuyées pour leur développement et consolidation.
“Il y a une grosse portion qui est une subvention de la banque pour justement accompagner le gouvernement dans son effort afin d’apporter une solution à la problématique des jeunes et des femmes et combler les insuffisances que l’on peut constater. Une fois qu’un jeune a créé une structure et que nous avons financé ce jeune, nous ne le laisserons pas dans la nature. Nous l’accompagnerons jusqu’à ce qu’il puisse avoir une entreprise qui soit suffisamment viable pour pouvoir évoluer de ses propres ailes”, a fait savoir Paterne Wilfrid Abiola, représentant pays de la BAD.
Rappelons qu’une part de choix est accordée aux femmes entrepreneurs à travers le volet entrepreneuriat féminin et alphabétisation fonctionnelle.







