Ce nouveau joyau mis à la disposition des populations de la localité est doté de huit hangars de type préfectoral, d’un bloc de dix boutiques, d’un bloc administratif, d’une boucherie, de deux abris bétail, d’un abri à volaille, de deux blocs de latrines, de quatre magasins de stockage, d’un forage photovoltaïque avec superstructure, d’un dépotoir intermédiaire et d’une clôture de façade. Le sol du marché est totalement dallé avec des allées de circulation.
Selon Aliou Dia, représentant résident du PNUD au Togo, le nouveau marché va accroitre les échanges commerciaux entre le Togo, le Bénin et le Ghana.
« Ce marché est à vous et vous permet de promouvoir l’économie locale avec son ouverture vers le Benin et le Ghana. Je vous invite à l’administrer et à prendre soin afin de valoriser le potentiel de votre préfecture, connue comme grenier de céréales », a-t-il souligné.
D’un cout total de 450 millions de francs FCFA, entièrement financée par le gouvernement japonais avec l’appui du PNUD au Togo, la construction de ce marché, va participer à la consolidation du développement social au Togo selon Victoire Tomégah Dogbé, ministre du développement à la base.
Le chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé a procédé également au cours de cette journée, à l’inauguration de l’Institut de Formation en Alternance pour le Développement (IFAD) toujours Elavagnon.
Dédié à l’aquaculture, cet institut a pour vocation de former des ressources humaines en ligne avec la nouvelle politique agricole du pays et l’Axe 2 du Plan National de Développement qui accorde une attention particulière au développement du secteur agricole.
Seuls les élèves nantis d’un baccalauréat professionnel peuvent bénéficier d’une formation de 3 ans qui leur permettra de créer leur propre entreprise. La formation est conçue sur l’approche par compétence-motivation, et se concentrera sur deux variétés de poissons : le tilapia et le clarias.
Lancé en 2017, l’IFAD d’Elavagnon s’inscrit dans le programme présidentiel qui s’articule autour de la création de 10 IFAD sur toute l’étendue du territoire togolais en vue de réduire le chômage et de sous-emploi des jeunes, et en leur assurant une meilleure adéquation formation-emploi