PAEIJ –SP : ORABANK TOGO choisi pour gérer les crédits
Cinq milliards trois cent soixante millions (5.360.000.000) francs CFA, c’est la somme que devra utiliser ORABANK Togo, sur 3 ans, pour refinancer les institutions de microfinance qui à leur tour financeront les projets des primo-entrepreneurs dans le cadre de la mise en œuvre du PAEIJ-SP.
La convention entérinant cet accord a été signé ce 25 juillet 2017 dans les locaux du ministère de l’Economie et des Finances, entre le gouvernement togolais, à travers le ministère du développement à la base et ORABANK TOGO, sous l’égide du ministre de l’économie et des finances.
Cette convention confère à ORABANK Togo la qualité d’opérateur financier, du PAEIJ-SP et fixe les conditions et modalités pratiques régissant la gestion des fonds de crédit du PAEIJ-SP, le financement des primo entreprises, des sociétés de coopérative simplifiées (SCOOPS) et des PME du secteur agricole, encadrées par le PAEIJ-SP ainsi que les critères de performance attendue de l’opérateur financier.
A travers le PAEIJ-SP « 19 600 emplois seront créés à partir de l’accompagnement technique et financier de 1.200 jeunes entrepreneurs agricoles, de 1.000 groupements de petits producteurs et des entreprises structurantes existantes » a-t-il ajouté.
ORABANK TOGO a été retenue suite à une procédure de recrutement concurrentiel en conformité des règles régissant la passation de marchés publics.
Lancé le 24 avril 2016 par le Chef de l’Etat, le PAEIJ-SP vise à contribuer à créer les conditions d’une croissance économique plus inclusive à travers le renforcement de l’employabilité des jeunes et la promotion de l’entrepreunariat dans les secteurs porteurs. Il est cofinancé par l’Etat togolais et la Banque Africiane de Développement (BAD) à hauteur de 12,6 milliards francs CFA.
Déjà 8 PME structurantes existantes dans les filières de soja, maïs, et manioc, situées dans les régions de la Kara, la Centrale, des Plateaux et la Maritime, ainsi que 207 jeunes primo-entrepreneurs sont accompagnées par le PAEIJ-SP.
Inclusion fiancière pour les femmes vulnérables
La seconde convention est un avenant de la Banque Africaine de Développement, représenté pat Janvier Litse, son directeur général pour l’Afrique de l’ouest. Cet avenant vise à accélerer la mise en oeuvre du volet financement du Projet d’Appui à l’Inclusion Financière des Femmes Vulnérables (PAIFFV), qui vise à favoriser l’accès des femmes défavorisées au microcrédit. 1000 femmes de la ville de Lomé, notamment les femmes portefaix et celles de la région de la Kara sont concernées par la phase pilote de ce projet mis en oeuvre par le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI).